Chirurgien Pied Saint Jean cap ferrat
Chirurgien Pied Saint Jean cap ferrat
Causes, Conséquences, Traitements
de l’hallux valgus24>


Chirurgien Pied Saint Jean cap ferrat
Chirurgie percutanée du Pied et Mini-invasive | Traitement Hallux Valgus (Oignon) | Nice
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Fast Track – Récupération rapide après la chirurgie
Anesthésie locorégionale
Opération en moins de 1h
Chez soi le jour même
Aucune rééducation
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Prise en charge de l’opération du pied Traitement de l’Hallux Valgus en 4 étapes











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Qu’est-ce que l’Hallux valgus (Oignon – Orteil)













































L’hallux valgus, encore appelé « oignon », est une affection particulièrement fréquente. Elle se traduit par une déviation du gros orteil. Initialement le pied ne présente qu’une « bosse ou exostose » au niveau de la base du gros orteil qui correspond en fait à la saillie de la tête du métatarsien. Cette proéminence augmentant devient inflammatoire et douloureuse puis le gros orteil se déforme en deviant vers le deuxième orteil. En plus des douleurs, l’hallux valgus gêne donc la marche et le port des chaussures. Parfois l’hallux valgus est associé à un hallux rigidus ou arthrose métatarso phalangienne. Pour obtenir un résultat optimal, il faudra traiter l’hallux rigidus et l’hallux valgus.
Causes de l’hallux valgus













































Les causes sont multiples :
1) Cette affection touche le sexe féminin dans plus de 90 % des cas, le plus souvent
vers l’âge de 50 ans, âge où l’imprégnation hormonale change du fait de la
ménopause : ceci entraînerait une hyperlaxité favorisant la déformation du gros
orteil.
2) Dans 30 % des cas, on retrouve un facteur familial.
3) L’excès pondéral favorise également la formation de l’hallux valgus.
4) Le morphotype du pied est un élément primordial pouvant expliquer la déformation du gros orteil
En effet, dans 75 % des cas, l’hallux valgus est associé à un morphotype égyptien correspondant au cas où le gros orteil est plus long que le
deuxième orteil. Avec cette morphologie, le gros orteil est trop long pour pouvoir se positionner normalement dans la chaussure, notamment lorsqu’elle présente un bout pointu : il est ainsi contraint de se déformer en prenant en largeur la place qu’il ne peut prendre en longueur, d’où la déformation en hallux valgus.
A l’inverse, le pied carré (gros orteil de même longueur que le 2ème orteil) et le pied grec (gros orteil plus court que le 2ème orteil) sont beaucoup moins générateurs d’hallux valgus. Du reste, l’un des objectifs de la chirurgie sera d’obtenir l’un de ses deux morphotypes lorsque le morphotype pré-opératoire est égyptien. Ainsi, on supprime par l’acte opératoire une cause de récidive.
-L’hyperlaxité n’est pas la seule cause de la prédominance féminine de l’hallux valgus,
puisque l’on retrouve également le port de chaussures à bouts pointus et/ou à hauts
talons.
5) Le pied plat valgus favorise l’Hallux valgus – En traitant le pied plat valgus, par le port de semelles, le risque d’Hallux valgus est réduit.
Evolution spontanée de l’hallux valgus













































L’hallux valgus évolue toujours spontanément vers l’auto-aggravation, s’accompagnant de douleurs à la marche et au chaussage, qui vont grandissantes,
associées parfois à une sensation d’engourdissement du gros orteil. Au début de l’évolution, la déformation du gros orteil est isolée : le principal motif de
consultation reste les douleurs siégeant en regard de l’exostose, où l’on trouve le plus souvent une bursite inflammatoire pouvant s’ulcérer et aboutir à une infection.
A la déformation classique, peut s’ajouter un trouble de rotation : l’orteil tourne sur lui même, si bien que l’ongle ne regard plus vers le zénith.
La déformation continue à évoluer pour son propre compte, si bien que l’hallux valgus finit par dévier latéralement les autres orteils. Ainsi apparaît tout d’abord le
syndrome du 2ème rayon, correspondant à l’apparition d’une griffe sur le 2ème orteil poussé par le gros orteil qui prend sa place. Cette déformation initialement limitée au 2ème orteil s’étend progressivement à l’ensemble de l’avant-pied. Les orteils latéraux rétractés sous forme de griffes vont rentrer en conflit avec la chaussure d’où l’apparition de cors dorsaux douloureux. Parallèlement, sous l’effet de la griffe, l’articulation métatarso-phalangienne va se sub-luxer voir se luxer, donnant lieu à l’apparition de métatarsalgies (douleurs à l’appui sur la tête métatarsienne). Il est toujours préférable de corriger les déformations lorsqu’elles sont limitées au gros orteil, ce qui permet de :
1) Simplifier le geste opératoire
2) Simplifier les suites opératoires
3) Diminuer le taux de récidive.
Les motifs de consultation de l’hallux valgus













































La consultation est le plus souvent motivée par les douleurs en regard de l’exostose handicapant le chaussage et la marche. Par ailleurs, la consultation peut résulter des déformations engendrées par l’hallux valgus sur les orteils latéraux (orteils en griffe) : la symptomatologie douloureuse peut se révéler prédominante sur ces orteils en griffe (cors dorsaux et métatarsalgies). Dans ce cas de figure, il faudra toujours expliquer au patient que la cure chirurgicale des orteils en griffe ne peut se faire sans celle de la cause, à savoir l’hallux valgus ; ceci afin d’éviter toute récidive rapide des orteils en griffe. Enfin, la demande esthétique est de plus en plus forte, notamment chez les jeunes femmes. Lorsque la demande est purement esthétique, la chirurgie ne doit pas être pratiquée.
Comment traiter l’hallux valgus ?













































Un chaussage adapté constitue un premier traitement, à savoir le port de chaussures souples, sans talons, ou mieux encore, lorsque le temps le permet, le port de
chaussures ouvertes enlevant tout conflit avec l’exostose. Peut y être ajouté un traitement symptomatique de la douleur. Le recours à un podologue trouve sa place dans le traitement de l’hallux valgus, par la prescription d’orthoplasties qui se placent entre 1er et 2ème orteil, réduisant la déformation et diminuant ainsi la saillie de la
1ère tête métatarsienne. L’orthoplastie doit être réservée à un hallux valgus débutant, asymptomatique ou peu symptomatique, réductible (l’orthoplastie n’est
d’aucune utilité sur une déformation fixée). Il faut bien préciser que ce type de traitement n’empêche pas l’évolution spontanée de l’hallux valgus vers l’auto-aggravation. L’orthoplastie n’est donc qu’un simple palliatif à la chirurgie, qui constitue le seul moyen de corriger les déformations. Lorsque l’hallux valgus est associé à des orteils en griffes se traduisant par des métatarsalgies, le port de semelles orthopédiques pourra être ajouté à l’orthoplastie, venant ainsi capitonner les têtes métartarsiennes et rendant l’appui asymptomatique.
Quels sont les objectifs du traitement chirurgical ?













































Il aura pour but de réaxer le gros orteil permettant la restauration de son anatomie, et par conséquent de sa fonction, ceci en conservant intacte l’articulation
métatarsophalangienne, à la différence de nombreuses techniques chirurgicales aujourd’hui abandonnées (ou qui devraient l’être), qui ont donné à la chirurgie de
l’hallux valgus une mauvaise réputation de récidive et de métatarsalgies iatrogènes. Il existe aujourd’hui une technique chirurgicale fiable mise au point à la fin des années 90 :
elle repose notamment sur la réalisation d’ostéotomies dans le 1er métatarsien et la 1ère phalange. Pour réduire la déformation du gros orteil, il va falloir réduire l’écart excessif entre le 1er et le 2ème métatarsien (réduction du métatarsus varus). Pour cela, on réalise une ostéotomie de Scarf permettant la translation du 1er métatarsien vers le 2ème métatarsien.
Le deuxième geste osseux sera réalisé dans la 1ère phalange par une ostéotomie, permettant de réaliser trois objectifs :
– une réduction du valgus phalangien (= déviation en dehors de la 1ère phalange)
par la découpe d’un segment d’os en forme de coin
– un raccourcissement de la 1ère phalange permettant dans le cas d’un pied
égyptien, qui pourrait être source de récidive post-opératoire en cas de non
correction, de le transformer en pied carré ou grec.
– une correction d’un éventuel trouble de rotation dans le gros orteil, afin d’obtenir
en post-opératoire un ongle regardant vers le zénith.
Ce traitement chirurgical pour être couronné de succès, ne doit pas être dissocié d’un protocole post opératoire rigoureux, aussi bien pour la reprise de l’appui que pour les
traitements de l’œdème et de la douleur.
Quand est-il nécessaire de se faire opérer ?













































La douleur, mais surtout le degré de cette douleur, doit rester le maître-mot pour poser une indication opératoire.
Toutefois, contrairement aux idées reçues, il ne faut pas hésiter à proposer l’intervention de manière précoce :
en effet, il est préférable d’intervenir chirurgicalement sur un Hallux Valgus isolé plutôt qu’un Hallux Valgus
évolué ayant engendré des déformations sur les orteils latéraux (ex : apparition d’orteils en griffe). Cette attitude
chirurgicale se justifie d’autant plus par l’important progrès des techniques opératoires, en particulier la
chirurgie mini-invasive, qui minimise les suites opératoires et favorise une récupération fonctionnelle rapide.
Les opérations pour soigner l’hallux valgus













































En cas d’échec des ces mesures (chaussures adaptées, semelles, anti-douleurs…), il faut s’orienter vers la chirurgie. Seule la chirurgie peut corriger la déformation et ainsi supprimer la douleur. Plusieurs techniques sont disponibles. Le choix de la technique est fait en concertation entre le chirurgien et le patient.
On dispose ainsi des techniques percutanées (c’est à dire par plusieurs incisions de quelques millimètres) et des techniques mini-invasives (incision de 2 cm) le plus souvent l’intervention mixera les 2 techniques.
Toutes ces procédures se font sous anesthésie locorégionale (où seul le pied est endormi). Une sédation pourra être associé pour le confort du patient.
Ces interventions se font dans le cadre d’une hospitalisation ambulatoire (sortie le jour même de l’opération).
Chirurgie mini-invasive et percutanée… Les nouvelles chirurgies de l’hallux valgus













































Les nouvelles chirurgies mini invasive et percutanée, qui se différencient de l’opération chirurgicale classique à ciel ouvert, c’est-à-dire avec un champ opératoire étendu, ne sont pas des techniques aisées à réaliser.
La chirurgie percutanée













































La chirurgie percutanée, technique récente, a été introduite en Europe depuis une quinzaine d’années seulement.
C’est une révolution technologique mais ce n’est toutefois qu’un outil que le chirurgien a à sa disposition et qui doit être utilisé en fonction de l’indication, elle ne doit donc pas être systématique et exclusive pour toute chirurgie de l’hallux valgus. Cette chirurgie est réalisée à travers la peau, à l’aide d’un mini-bistouri et de fraises motorisées.
Le champ opératoire étant par définition extrêmement petit, il n’est pas possible pour le chirurgien de voir à l’œil nu le déroulement de la procédure. En revanche, pendant l’intervention, chaque geste peut être contrôlé :
Par fluoroscopie (amplificateur de brillance)
Appareil moderne mobile de radiologie à rayons X donc facteur d’irradiation pour le patient mais surtout pour le chirurgien aux gestes répétitifs.
Cette visualisation ne peut s’adresser qu’aux éléments radio-opaques : les os. Les autres éléments nerveux, tendineux, musculaires ne sont pas visualisés. Cet appareil de radioscopie est protégé et stérile, et peut être utilisé en salle opératoire.
De plus, les nouveaux appareils petits, protégés, mobiles délivrent moins de radiation ce qui présente évidemment un intérêt pour le patient mais également pour le chirurgien.
Toutefois, la fluoroscopie est souvent utilisée comme un simple moyen de contrôle par le chirurgien expérimenté qui, de part son habitude à travailler ainsi, utilise ses outils comme un prolongement de la main et « ressent » les zones travaillées sans avoir besoin de les voir.
Cette absence de contrôle visuel autre que par la fluoroscopie fait de la chirurgie percutanée une technique de pratique difficile nécessitant une longue courbe d’apprentissage, et donc réservé aux seuls chirurgiens du pied.
L’un des principaux avantages de la chirurgie percutanée est sa possibilité d’être réalisée en ambulatoire tout comme la chirurgie mini-invasive. C’est évidemment une réduction importante des coûts, puisqu’elle évite une hospitalisation.
La chirurgie mini-invasive













































On appelle mini-invasif les procédés chirurgicaux qui permettent de réaliser une incision minime (environ de 2 cm), tout en appliquant parfois des techniques utilisées en chirurgie classique. C’est en quelque sorte le mariage de la chirurgie classique et percutanée.
Elle comprend une incision très réduite, de l’ordre de 2 cm, puis la réalisation de plusieurs entrées percutanées. La réalisation d’une ostéotomie en mini-chevron, par exemple, est une technique très récente développée en chirurgie mini-invasive, combinant des techniques déjà utilisées en chirurgie classique et d’autres développées plus récemment en percutanée.


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Les avantages de la chirurgie mini-invasive et percutanée pour l’hallux valgus













































La chirurgie mini-invasive et percutanée, technique récente, a été introduite en Europe depuis une quinzaine d’années seulement. C’est une révolution technologique mais ce n’est toutefois qu’un outil que le chirurgien a à sa disposition et qui doit être utilisé en fonction de l’indication, elle ne doit donc pas être systématique et exclusive pour toute chirurgie de l’hallux valgus. Cette chirurgie est réalisée à travers la peau, à l’aide d’un mini-bistouri et de fraises motorisées.
L’agressivité du geste est réduite :
– Suites opératoires plus rapide
– Oedème et douleurs diminués
– Reprise immédiate de l’appui
– Prise en charge en ambulatoire
La chirurgie percutanée et mini-invasive de l’hallux valgus


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Orthopédiste à la clinique Saint George de Nice
Docteur Eddy Becquet













































Diplômé de la faculté de Médecine de Lille, ancien interne et chef de clinique des hôpitaux de Lille, le Docteur Becquet s’est orienté dès 1997 vers la chirurgie de la main et du pied dont il a fait sa spécialité.
Depuis plus de 15 ans, Docteur Becquet | orthopédiste se passionne pour la chirurgie de l’hallux valgus. Conscient que les techniques traditionnelles pour opérer cette pathologie donnaient des suites longues et douloureuses, il s’est intéressé très rapidement aux techniques mini-invasive et percutanée qui permettent au chirurgien de travailler avec de petites incisions : l’impact traumatique est bien moindre sur l’hallux valgus opéré et permet ainsi une récupération rapide, tant sur la reprise de l’appui qui est immédiat qu’en matière de douleurs qui deviennent inexistantes ou très supportables.
Pour obtenir une récupération encore plus rapide après chirurgie de l’hallux valgus, le Docteur Becquet | orthopédiste, toujours à la recherche d’innovation, est devenu adepte du anesthésique que du suivi post-opératoire. Ainsi dans le cadre de la chirurgie de l’hallux valgus, le Docteur Becquet | orthopédiste a mis en place avec son équipe une prise en charge de type FAST-TRACK associant :
1) Une information détaillée tant orale qu’écrite donnée au patient tout au long de sa prise en charge, contribuant ainsi à le sécuriser mais aussi à le rendre maître et acteur de ses soins
2) La technique chirurgicale mini-invasive et percutanée beaucoup moins traumatique sur les tissus grâce à la miniaturisation des incisions
3) L’anesthésie loco-régionale qui d’une part a facilité la prise en charge en ambulatoire et d’autre part a permis d’optimiser le contrôle de la douleur par un réveil très progressif du pied opéré
4) L’hospitalisation ambulatoire, en réduisant à quelques heures le passage du patient à la clinique, permet de diminuer sensiblement le caractère anxiogène d’une hospitalisation. En effet le patient préfère retrouver rapidement son environnement habituel.
5) Le suivi personnalisé à domicile est sécurisant pour le patient. Il va donc favoriser la récupération rapide après chirurgie :
– par l’intervention d’un prestataire de service et son équipe d’infirmiers libérales qui fera le relais entre le patient et le chirurgien
– passage pluriquotidien au domicile du patient
– coordinatrice du prestataire joignable 24h/24 en cas de problème
– rapport quotidien au chirurgien sur l’évolution post-opératoire de son patient
– informations orales et écrites données au patient sur son suivi opératoire ; l’information donnée par le prestataire et son équipe d’infirmiers est strictement identique à celle donnée par le chirurgien pour éviter toute discordance dans le discours qui est source d’anxiété chez le patient
– mise en place et suivi d’un diffuseur antalgique pour optimiser la gestion de la douleur post-opératoire, déjà bien maîtrisée par l’association technique mini-invasive et percutanée et l’anesthésie loco-régionale
CURRICULUM VITAE
- Ancien interne des hôpitaux de Lille 1997
- Ancien chef de clinique des hôpitaux de Lille 2002
- Nommé spécialiste en chirurgie de la Main et du Pied 2002
- Diplômé inter-universitaire de pathologie chirurgicale de la Main 2002
- Diplôme Universitaire de Microchirurgie vasculaire et nerveuse 2000
- Diplôme Universitaire de réparation juridique du dommage corporel 2004
- Diplôme inter-universitaire d’arthroscopie 2002
- Chargé d’enseignement du diplôme national de chirurgie orthopédique et traumatologique 2003
- Chargé d’enseignement du cours d’anatomie de la Main et du Pied 2002
- Membre associé de la Société Française de Chirurgie de la Main
- Membre de l’association Française de Chirurgie du Pied
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Cabinet













































Retrouvez votre orthopédiste au 3ème étage du bâtiment H et n’oubliez pas votre carte vitale !






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La chirurgie du
gros orteil24>
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La chirurgie des pieds













































L’évolution de la médecine a permis la mise au point de traitement de certains maux en particulier ceux liés aux déformations du corps. La chirurgie a connu une évolution grandissante au cours des dernières années permettant dès lors d’apporter une solution aux maladies nécessitant une intervention chirurgicale. Retrouvez toutes les informations nécessaires sur la chirurgie des pieds.
La chirurgie du pied : l’essentiel à savoir













































La chirurgie du pied est une partie de la médecine où le traitement nécessite une intervention physique sur le corps, le plus souvent au moyen d’une opération. Elle peut être manuelle ou instrumentale. Il existe plusieurs types de chirurgie dans la mesure où il est possible de contracter plusieurs maux nécessitant une intervention chirurgicale. On citera entre autres : la chirurgie orthopédique, la chirurgie viscérale, la neurochirurgie, etc. Bien entendu, chaque spécialité de chirurgie préalablement citée concerne une ou plusieurs parties de l’organisme. Ainsi, une chirurgie orthopédique peut concerner : les bras, les pieds, etc. Cette spécialité de la chirurgie traite les affections liées au squelette, les pieds étant en général une des parties du corps les plus exposé à un mal orthopédique. L’une des déformations les plus courantes au niveau des pieds est l’hallux valgus ou encore oignon. Cette déformation du pied nécessite dans la majeure partie du cas une intervention chirurgicale. Toutefois, certaines personnes ont recours à la chirurgie pour des raisons d’ordre esthétiques.
L’hallux valgus : causes et conséquences













































Encore appelée oignon, cette pathologie du pied se traduit par une déformation du gros orteil. Elle touche le plus souvent les femmes entre 40 et 50 ans en moyenne. L’oignon se manifeste généralement par une déviation du gros orteil. Caractérisé au début par un gonflement du pied au niveau de l’orteil, il évolue au fil du temps et peut devenir un réel problème pour les personnes qui en souffre. Les causes de ce mal sont entre autres : le changement hormonal à la ménopause, les hauts talons ou encore l’hérédité. L’excès pondéral et les caractéristiques physiques d’une personne peuvent également être la base de l’hallux valgus. Bien plus qu’un souci d’ordre esthétique, l’hallux valgus pose également des problèmes en ce qui concerne le port des chaussures et la marche. Au fil du temps, ce mal peut devenir douloureux. Dès la déformation des pieds, un examen médical s’avère nécessaire afin de prendre les dispositions nécessaires pour guérir l’hallux valgus.
Prévenir et guérir l’hallux valgus













































Dès la remarque des premières déformations de l’orteil, il est vivement conseillé de consulter en vue d’un traitement médical. Ainsi, on conseille le plus souvent d’adopter quelques réflexes afin de réduire ou de stopper ce mal. On notera entre autres :
• Le port de chaussures souples, sans talon ou 3-4 cm maximum ou encore le port de chaussures ouvertes ou larges permettant une liberté des orteils des pieds ;
• Éviter les chaussures à bout pointu ;
• Traiter la zone avec des produits émollients et restructurant comme l’aloe vera, le karité, etc.
• Éviter la course à pied ou tout sport qui entraine une pression des pieds.
Malgré ses efforts, si votre hallux valgus évolue, le recours à la chirurgie peut s’avérer nécessaire.
Guérir l’hallux valgus par la chirurgie du pied













































L’hallux valgus est un mal qui évolue continuellement. Ainsi, une chirurgie est préférable sur un hallux valgus isolé plutôt qu’un hallux valgus évolué ayant engendré d’autres maux comme l’apparition d’orteils en griffe. En cas d’échec des méthodes préalablement citées, le recours à la chirurgie peut devenir une nécessité. L’objectif de la chirurgie est de réaxer le gros orteil en réduisant l’écart entre le 1er et le 2ème métatarsien. Plusieurs techniques de chirurgie sont disponibles. On dispose des techniques percutanées et des techniques mini-invasives.
• La chirurgie percutanée est réalisée à travers une incision de la peau de 2 mm. Elle nécessite des interventions spécifiques permettant au chirurgien de mieux réaliser son opération. Elle présente l’avantage d’être réalisé en ambulatoire évitant de ce fait une hospitalisation.
• La chirurgie mini-invasive permet de réaliser des incisions minimes de la peau (2 cm) tout en utilisant les techniques de la chirurgie classique. C’est une fusion en quelque sorte de la chirurgie classique et de la chirurgie percutanée.
De déformations légers au début, l’hallux valgus peut devenir un mal sérieux. En cas d’apparition de ce mal, il est important d’adopter certaines règles afin de réduire la douleur. Une intervention chirurgicale peut devenir toutefois nécessaire si le mal évolue.
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Chirurgie du pied Chirurgie mini-invasive et percutanée de l’hallux valgus



Pôle d’excellence sur Nice













































La clinique est un centre chirurgical polyvalent pratiquant plus de 29 000 interventions par an
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Où se faire opérer sur Nice ? Hallux Valgus (Oignon-Gros orteil)













































Ces dernières années, grâce à la pratique d’une chirurgie mini-invasive, venant compléter les actes de chirurgie classique, la clinique Saint George s’est hissée, au premier rang des établissements de santé de France, parmi les 50 meilleurs établissements répertoriés de 300 à 600 lits.
Avec une activité dépassant les 35 000 actes par an (avec et sans anesthésie), la clinique Saint George a atteint un taux de réussite exceptionnel reposant, en premier lieu, sur la qualité des soins et sur la modernité des techniques et des technologies employées.
Plus précisément, outre les actes de chirurgie classique, cet établissement pratique la chirurgie mini-invasive notamment dans le cadre de la prise en charge de l’hallux valgus.
Dans ce type d’opération, l’impact sur le patient est réduit puisque les incisions cutanées sont extrêmement petites, et ne compromettent ni la dextérité, ni la précision des gestes du chirurgien, ce qui aboutit à un acte chirurgical moins invasif et à une préservation optimale des structures anatomiques permettant une récupération beaucoup plus rapide pour les patients.
A ce jour, ce sont plusieurs centaines d’interventions chirurgicales de l’hallux valgus qui utilisent la chirurgie mini-invasive. En cela, la clinique Saint George s’inscrit dans ces établissements modernes, offrant une médecine utilisant les technologies les plus novatrices et les plus efficaces.
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Maîtrise de la douleur et récupération rapide.
L’Anesthésie loco-régionale













































Elle permet de désensibiliser un membre sans avoir les contraintes de l’anesthésie générale, notamment en termes de risque et de récupération post-opératoire. C’est l’anesthésie de référence pour la chirurgie mini-invasive et percutanée de l’Hallux Valgus



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Le rôle de l’anesthésie













































La chirurgie de l’Hallux Valgus dans sa technique classique a souvent eu mauvaise réputation parce qu’elle est particulièrement douloureuse, et la récupération fonctionnelle souvent longue et difficile. C’est en partie grâce aux progrès de l’anesthésie que la chirurgie mini-invasive et percutanée a pu ainsi être développée :
L’anesthésie est faite sur le nerf sciatique au niveau du creux poplité par une technique échoguidée.
Elle permet de désensibiliser un membre sans avoir les contraintes de l’anesthésie générale, notamment en termes de risque et de récupération post-opératoire.
Quel type d’anesthésie sera employé













































L’anesthésie loco-régionale est devenue l’anesthésie de référence. Dans le cadre de la chirurgie de l’Hallux Valgus, un bloc poplité est réalisé (endormant la jambe et le pied). Cette anesthésie loco-régionale présente l’avantage d’être à la fois une anesthésie permettant la réalisation de l’intervention, mais aussi un traitement contre la douleur post-opératoire réalisant ainsi un bloc analgésique durant les 12 premières heures post-opératoires. Associée aux techniques chirurgicales mini-invasives, l’anesthésie loco-régionale a permis la réalisation de la chirurgie de l’Hallux Valgus en ambulatoire.
La gestion de la douleur













































La prise en charge de la douleur est désormais une priorité : elle doit être effectuée tout au long du parcours du patient et n’a qu’un but : que le patient n’ait jamais mal.
Ceci est devenu possible grâce aux avancées en matière :
1) d’anesthésie : l’anesthésie loco-régionale, dont les effets sont prolongés pendant 24 heures après l’intervention, assure une absence de douleur par l’endormissement du pied
2) de chirurgie : la chirurgie mini-invasive est beaucoup moins agressive sur les tissus et donc moins génératrice de douleurs
Cette prise en charge de la douleur se fait sur plusieurs étapes :
a) Les consultations préopératoires (chirurgien et anesthésiste
Durant ces consultations, le chirurgien comme l’anesthésiste, délivre l’information la plus complète possible afin de bien éclairer le patient sur les différentes étapes de prise en charge de la douleur
b) La gestion de la douleur post opératoire
À la clinique, elle repose sur l’indolence amenée par l’anesthésie loco-régionale, dont les effets sont prolongés pendant 12 à 24 heures après l’intervention, ceci procure au patient une sensation d’endormissement du pied, interrompant le processus de la douleur. Le réveil du pied est très progressif, permettant ainsi un relais avec les traitements antidouleurs que le patient suivra à domicile.
De retour à domicile :
Lutte contre la douleur post opératoire :
une fois que le patient a quitté la clinique, le relais est pris avec un dispositif intraveineux pendant 48h à 72h, permettant une diffusion lente et progressive des produits antalgiques, empêchant ainsi toute installation de la douleur. (Pas de morphiniques utilisés pour éviter toute intolérance).
Jusqu’à tout récemment, cette anthalgie intraveineuse impliquait une hospitalisation pour permettre l’utilisation d’une seringue électrique, matériel spécifique et volumineux.
Grâce au diffuseur antalgique (dispositif à usage unique et miniaturisée) et à un réseau spécialisé d’infirmières libérales formées à l’utilisation de ce matériel, cette antalgie peut être réalisée en ambulatoire pour un plus grand confort du patient qui préfère
-Dormir et manger chez lui
-Eviter les nuisances sonores d’un établissement de soins
-Etre entouré des siens
Le diffuseur antalgique est un matériel jetable constitué d’un flacon et d’une tubulure laissant diffuser l’antalgique.
Grâce à un réseau d’infirmières libérales formées à l’utilisation de ce matériel, le diffuseur est rechargé deux fois par jour, le niveau d’analgésie est vérifié (graduation EVA).
Le diffuseur antalgique constitue ainsi une avancée technique non négligeable dans l’intérêt du patient.
A l’arrêt du dispositif intraveineux, un relais est pris par un antalgique par voie orale pendant 4 jours. Il est recommandé de prendre ce dernier de façon régulière (1 comprimé au cours de chaque repas) et systématique. Au-delà de cette période le traitement sera fonction du ressenti du patient.
Ces trois traitements anti-douleur (anesthésie loco-régionale, diffuseur antalgique intraveineux, antalgiques par voie orale) reposent sur un principe anti-douleur fondamentale : le traitement doit toujours être pris avant l’installation de la douleur pour l’anticiper et ainsi permettre une bonne analgésie.
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Chirurgie mini-invasive et percutanée
Intervention en ambulatoireReprise immédiat de l’appui


Opération en 30 min













































Soit par chirurgie mini-invasive, incision 2 centimètres, soit par chirurgie percutanée, incision de 2 millimètres.
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Quand est-il nécessaire de se faire opérer ?













































La douleur, mais surtout le degré de cette douleur doit rester le maître mot. Pour une même déformation de l’avant-pied, elle sera différente d’un patient à l’autre. Les conséquences de cette douleur, à savoir les difficultés à la marche et au chaussage, font poser l’indication opératoire. Toutefois, il est important de préciser au patient qu’un hallux valgus évoluera toujours de manière spontanée vers l’auto aggravation, et qu’il est préférable d’intervenir chirurgicalement sur un hallux valgus isolé plutôt qu’un hallux valgus évolué ayant engendré par sa déformation l’apparition d’orteils en griffes sur les rayons latéraux. Cette attitude chirurgicale se justifie d’autant plus par l’important progrès des techniques opératoires, en particulier la chirurgie mini invasive, qui minimise les suites opératoires et favorise une récupération fonctionnelle rapide. A l’inverse dans le cas d’une déformation pluri-orteils, la chirurgie sera plus difficile,
la récupération plus longue et le risque de récidive accru.
Les opérations pour soigner l’hallux valgus













































En cas d’échec des autres traitements (chaussures adaptées, semelles, anti-douleurs…), il faut s’orienter vers la chirurgie. Seule la chirurgie peut corriger la déformation et ainsi supprimer la douleur. Plusieurs techniques sont disponibles. Le choix de la technique est fait en concertation entre le chirurgien et le patient.
On dispose ainsi des techniques percutanées (c’est à dire par plusieurs incisions de quelques millimètres) et des techniques mini-invasives (incision de 2 cm) le plus souvent l’intervention mixera les 2 techniques.
Toutes ces procédures se font sous anesthésie loco-régionale (où seul le pied est endormi). Une sédation pourra être associée pour le confort du patient.
Ces interventions se font dans le cadre d’une hospitalisation ambulatoire (sortie le jour même de l’opération).
Chirurgie mini-invasive et percutanée… Les nouvelles chirurgies de l’hallux valgus













































Les nouvelles chirurgies mini-invasive et percutanée de l’hallux valgus, qui se différencient de l’opération chirurgicale classique à ciel ouvert, c’est-à-dire avec une incision cutanée étendue, ne sont pas des techniques aisées à réaliser.
La chirurgie percutanée













































La chirurgie percutanée, technique récente, a été introduite en Europe depuis une quinzaine d’années seulement.
C’est une révolution technologique mais ce n’est toutefois qu’un outil que le chirurgien a à sa disposition et qui doit être utilisé en fonction de l’indication, elle ne doit donc pas être systématique et exclusive pour toute chirurgie de l’hallux valgus. Cette chirurgie est réalisée à travers la peau (incision de 2 mm), à l’aide d’un mini-bistouri et de fraises motorisées.
Le champ opératoire étant par définition extrêmement petit, il n’est pas possible pour le chirurgien de voir à l’œil nu le déroulement de la procédure. En revanche, pendant l’intervention, chaque geste peut être contrôlé :
Par fluoroscopie (amplificateur de brillance)
Appareil moderne mobile de radiologie à rayons X donc facteur d’irradiation pour le patient mais surtout pour le chirurgien aux gestes répétitifs.
Cette visualisation ne peut s’adresser qu’aux éléments radio-opaques : les os. Les autres éléments nerveux, tendineux, musculaires ne sont pas visualisés. Cet appareil de radioscopie est protégé et stérile, et peut être utilisé en salle opératoire.
De plus, les nouveaux appareils petits, protégés, mobiles délivrent moins de radiation ce qui présente évidemment un intérêt pour le patient mais également pour le chirurgien.
Toutefois, la fluoroscopie est souvent utilisée comme un simple moyen de contrôle par le chirurgien expérimenté qui, de part son habitude à travailler ainsi, utilise ses outils comme un prolongement de la main et « ressent » les zones travaillées sans avoir besoin de les voir.
Cette absence de contrôle visuel autre que par la fluoroscopie fait de la chirurgie percutanée une technique de pratique difficile nécessitant une longue courbe d’apprentissage, et donc réservé aux seuls chirurgiens du pied.
L’un des principaux avantages de la chirurgie percutanée est sa possibilité d’être réalisée en ambulatoire tout comme la chirurgie mini-invasive. C’est évidemment une réduction importante des coûts, puisqu’elle évite une hospitalisation.
La chirurgie mini-invasive













































On appelle mini-invasif les procédés chirurgicaux qui permettent de réaliser une incision minime (environ 2 cm), tout en appliquant parfois des techniques utilisées en chirurgie classique. C’est en quelque sorte le mariage de la chirurgie classique et percutanée.
Elle comprend une incision très réduite, de l’ordre de 2 cm, puis la réalisation de plusieurs entrées percutanées. La réalisation d’une ostéotomie en mini-chevron, par exemple, est une technique très récente développée en chirurgie mini-invasive, combinant des techniques déjà utilisées en chirurgie classique et d’autres développées plus récemment en percutanée.


Chirurgien Pied Saint Jean cap ferrat
Les avantages de la chirurgie mini-invasive et percutanée pour l’hallux valgus













































La chirurgie mini-invasive et percutanée, technique récente, a été introduite en Europe depuis une quinzaine d’années seulement. C’est une révolution technologique mais ce n’est toutefois qu’un outil que le chirurgien a à sa disposition et qui doit être utilisé en fonction de l’indication, elle ne doit donc pas être systématique et exclusive pour toute chirurgie de l’hallux valgus. Cette chirurgie est réalisée à travers la peau, à l’aide d’un mini-bistouri et de fraises motorisées.
L’agressivité du geste est réduite permettent :
– des suites opératoires plus rapide
– un oedème et des douleurs diminués
– une reprise immédiate de l’appui
– une prise en charge en ambulatoire
Vais-je beaucoup souffrir ?













































La chirurgie de l’Hallux Valgus conserve malheureusement une mauvaise réputation en ce qui concerne les douleurs post-opératoires. Heureusement, grâce au
développement des techniques chirurgicales mini invasives et de l’anesthésie loco-régionale, dans la très grande majorité des cas, cette intervention chirurgicale n’est
pas douloureuse, sans que l’on puisse pour autant garantir une absence absolue de douleurs. En effet, les réactions à l’intervention ainsi que le seuil de la douleur varient d’une personne à l’autre, expliquant l’impossibilité de prévoir une réponse uniforme de tous les patients (es). C’est cette maitrise de la douleur qui autorise à proposer aujourd’hui une hospitalisation en ambulatoire car la gestion des suites opératoires est devenue suffisamment simple pour être réalisée à domicile.
Chronologiquement, la prise en charge de la douleur post opératoire commence par la réalisation d’une anesthésie loco-régionale, qui après avoir permis l’intervention, va assurer un bloc analgésique correspondant à l’endormissement complet du pied pendant les 12 heures suivant l’intervention.Ce procédé assure l’indolence la plus complète pendant la phase post opératoire la plus douloureuse, il diminue ainsi stress et anxiété qui contribuent le plus souvent à majorer le ressenti de la douleur. Une fois que le patient a quitté la clinique, le relais est pris avec un dispositif intraveineux, permettant une diffusion lente et progressive des produits antalgiques, empêchant ainsi toute installation de la douleur. (Pas de morphiniques utilisés pour éviter toute intolérance). Jusqu’à tout récemment, cette antalgie intraveineuse impliquait une hospitalisation pour permettre l’utilisation d’une seringue électrique, matériel spécifique et volumineux.
Grâce au diffuseur antalgique (dispositif à usage unique et miniaturisée) et à un réseau spécialisé d’infirmières libérales formées à l’utilisation de ce matériel, cette antalgie peut être réalisée en ambulatoire pour un plus grand confort du patient qui préfère
– Dormir et manger chez lui
– Eviter les nuisances sonores d’un établissement de soins
– Etre entouré des siens
Chirurgien Pied Saint Jean cap ferrat
Après combien de temps pourrai-je marcher et reprendre mes activités ?













































La chirurgie mini-invasive autorise une reprise immédiate de l’appui sous couvert d’une chaussure spécifique post-opératoire: elle sera conservée pendant une semaine. La marche se fera obligatoirement en appui total et à plat (pas de marche sur le talon ou sur le côté du pied). Il est important d’insister sur cette notion car une grande majorité des patients (es) présente un degré d’appréhension important à reprendre immédiatement une marche normale. Dans cette reprise de la marche, un canevas est préconisé : au cours de la 1ère semaine, elle doit se limiter au strict minimum. Le patient doit rester à son domicile, proscrire tout piétinement et position debout statique. Le membre inférieur opéré doit être surélevé en position assise et en position allongée.
La 2ème semaine, le patient est autorisé à marcher à l’extérieur mais en fractionnant son temps de marche : jamais plus de 15-20’ à la fois, 2 à 3 heures cumulées par jour. A partir de la troisième semaine, il augmente progressivement son périmètre de marche en fonction de son ressenti. Au terme de la semaine de chaussage spécifique, un chaussage souple « type basket » est préconisé jusqu’à la fin de la troisième semaine de convalescence.La durée d’arrêt de travail dépend de l’activité professionnelle. Il n’y a aucun inconvénient à ce que le travail soit repris après deux/trois semaines, si la situation professionnelle de l’opéré ne nécessite pas de station debout prolongée ou des marches prolongées. Toutefois, la surélévation du pied, y compris sur le lieu du travail doit rester la règle dans les trois semaines suivant l’intervention. En moyenne, les patients bénéficient de trois semaines d’arrêt de travail.
Qu’en est-il des pansements ?













































Le premier pansement sera fait lors de la première consultation qui aura lieu une semaine après votre intervention. Les pansements suivants seront effectués par une
infirmière libérale, à domicile, tous les deux jours, jusqu’au 15ème jour. A compter du 15ème jour, l’infirmière enlèvera les fils cutanés et ce n’est qu’à partir de ce moment-là que vous pourrez mouiller votre cicatrice en prenant soin de bien la sécher (si besoin, à l’aide d’un sèche-cheveux) pour éviter toute macération.
Si votre intervention a nécessité la pose de broches extériorisées, vous pourrez la mouiller à compter de l’ablation des fils et continuer à protéger le bout par un petit pansement.
Chirurgien Pied Saint Jean cap ferrat
Être chez soi le jour même,
Suivi personnalisé à domicile24>
Récupération rapide après chirurgie













































RETOUR À DOMICILE
Encadré par les professionnels de la santé



Chirurgien Pied Saint Jean cap ferrat
Le retour à domicile constitue un temps important pour permettre au patient une récupération rapide après chirurgie. Pour cela, le suivi personnalisé à domicile est mise en place par le biais d’un prestataire de service et son équipe d’infirmiers libérales qui fera le relais entre le patient et le chirurgien :
– passage pluriquotidien au domicile du patient
– coordonnées du prestataire joignable 24h/24 en cas de problème
– rapport quotidien au chirurgien sur l’évolution post-opératoire de son patient
– informations orales et écrites données au patient sur son suivi opératoire ; l’information donnée par le prestataire et son équipe d’infirmiers est strictement identique à celle donnée par le chirurgien pour éviter toute discordance dans le discours qui est source d’anxiété chez le patient
– mise en place et suivi d’un diffuseur antalgique pour optimiser la gestion de la douleur post-opératoire, déjà bien maîtrisée par l’association technique mini-invasive et percutanée et l’anesthésie loco-régionale
Lutte contre la douleur post opératoire :













































une fois que le patient a quitté la clinique, le relais est pris avec un dispositif intraveineux, permettant une diffusion lente et progressive des produits antalgiques, empêchant ainsi toute installation de la douleur. (Pas de morphiniques utilisés pour éviter toute intolérance).
Jusqu’à tout récemment, cette antalgie intraveineuse impliquait une hospitalisation pour permettre l’utilisation d’une seringue électrique, matériel spécifique et volumineux. Grâce au diffuseur antalgique (dispositif à usage unique et miniaturisée) et à un réseau spécialisé d’infirmières libérales formées à l’utilisation de ce matériel, cette antalgie peut être réalisée en ambulatoire pour un plus grand confort du patient qui préfère
-Dormir et manger chez lui
-Eviter les nuisances sonores d’un établissement de soins
-Etre entouré des siens
Le diffuseur antalgique est un matériel jetable constitué d’un flacon et d’une tubulure laissant diffuser l’antalgique.
Grâce à un réseau d’infirmières libérales formées à l’utilisation de ce matériel, le diffuseur est rechargé une fois par jour, le niveau d’analgésie est vérifié (graduation EVA).
Le diffuseur antalgique constitue ainsi une avancée technique non négligeable dans l’intérêt du patient.
A l’arrêt du dispositif intraveineux, un relais est pris par un antalgique par voie orale pendant 4 jours. Il est recommandé de prendre ce dernier de façon régulière et systématique. Au-delà de cette période le traitement sera fonction de votre ressenti.
Ces trois traitements anti-douleur (anesthesie loco-régionale, diffuseur antalgique intraveineux, antalgiques par voie orale) reposent sur un principe anti-douleur fondamentale : le traitement doit toujours etre pris avant l’installation de la douleur pour l’anticiper et ainsi permettre une bonne analgésie.
Lutte contre l’œdème post opératoire :













































Le patient doit être sensibilisé au fait que les traitements anti-douleur n’ont aucun sens, à partir du moment où ils ne sont pas accompagnés d’un respect scrupuleux des consignes pour la lutte contre l’œdème post-opératoire (l’œdème distend les tissus et peut ainsi générer des douleurs): sa résorption sera favorisée par :
1- la surélévation du membre inférieur en positions allongée et assise : elle facilite le retour veineux et donc favorise la disparition de l’œdème.
2 – le bon suivi du protocole de reprise de l’appui est également important dans le traitement de la douleur. En effet, le patient doit savoir que toute reprise excessive de cet appui dans les 3 semaines suivant l’intervention, est synonyme d’oedème et donc de douleurs potentielles.
Ainsi, l’appui doit se limiter à son strict minimum lors de la première semaine post opératoire, en restant à la maison. Il faut éviter impérativement la position statique debout et le piétinement.
A partir de la 2ème semaine, vous pourrez à nouveau marcher à l’extérieur mais en fractionnant votre temps de marche : jamais plus d’un quart d’heure à la fois, 2 heures cumulées par jour sont autorisées. A partir de cette 2ème semaine, la chaussure post-opératoire pourra être abandonnée et remplacée par un chaussage souple, en toile type « basket ».
A partir de la 3ème semaine, augmenter progressivement la marche en fonction de votre ressenti.
3 – L’autorééducation : elle est assurée par :
– la reprise immédiate de l’appui à la levée de l’anesthésie loco-régionale
– une reprise précoce, au 8ème jour, de la marche à l’extérieur du domicile
– l’abandon de la chaussure post-opératoire au 8ème jour, remplacée par une chaussure souple en toile « type basket » qui va faciliter le déroulé du pas à la marche
4- le glaçage : associé au surélèvement du membre inférieur, il a des vertus anti inflammatoires et anti œdémateuses et donc anti douleurs.
Fast Track, récupération rapide après l’opération du pied













































Le fast track, que l’on peut traduire par réhabilitation rapide après chirurgie, est un concept crée dans les années 90 par H. Kehlet (professeur de chirurgie Danois). Il vise à redonner précocement une autonomie complète au patient par la mise en place d’une prise en charge multi disciplinaire médicale et paramédicale axée sur la réalisation de procédures spécifiques tant au plan chirurgical, anesthésique que du suivi péri-opératoire.
Quel est le but de cette pratique ?













































Son but est de réduire le stress physique et psychique lié à une intervention chirurgicale et ainsi accélérer la récupération et diminuer les complications post-opératoires (infections nosocomiales, complications thromboemboliques, algoneurodystrophie …).
Quelles procédures faut-il utiliser pour permettre une réhabilitation rapide après chirurgie de l’hallux valgus ? :
• Des techniques chirurgicales mini invasives et percutanées qui, contrairement aux techniques traditionnelles, sont beaucoup moins agressives sur les tissus, permettant ainsi des suites opératoires plus simples et plus rapides.
• L’anesthésie loco régionale qui permet un endormissement « minimaliste » limité à la zone opérée, évitant ainsi une anesthésie générale plus lourde à supporter pour le patient. Cette technique anesthésique constitue par ailleurs une véritable analgesie post-opératoire permettant un contrôle optimal de la douleur, élément indispensable à une récupération rapide après chirurgie.
• L’hospitalisation ambulatoire a été rendue possible grâce au développement de l’anesthésie loco régionale et des techniques chirurgicales mini invasives. Elle permet au patient de retrouver rapidement son environnement habituel (il préfère dormir, manger chez lui et être entouré des siens) ce qui contribue à réduire le stress post-opératoire.
• Un suivi à domicile par le biais de prestataires de service qui garantissent la surveillance et les soins en faisant le lien entre l’équipe chirurgicale, l’infirmier(e) libéral(e) et le patient, ce qui contribue à le sécuriser pour une convalescence meilleure et plus rapide.
• La coordination, la cohésion et l’esprit d’équipe entre les différentes intervenants médicaux et paramédicaux sont indispensables à la réhabilitation rapide après chirurgie car toute information et consigne différentes d’un intervenant à un autre est générateur de stress chez le patient. C’est pourquoi ils doivent parler « d’une même voix ».
• Le patient devient acteur de son intervention. Il participe ainsi de manière active à sa guérison. Ainsi, le patient indique l’état de douleur post opératoire grâce à l’échelle de douleur. L’infirmier(e) libéral(e) pouvant ainsi évaluer l’efficacité du traitement antalgique
• La préparation et l’information du patient sur le déroulement de sa prise en charge sont primordiales pour une meilleure compréhension et maitrise de ses soins.