Hallux valgus : l’intervention chirurgicale se fait de mieux en mieux

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Hallux valgus : l’intervention chirurgicale se fait de mieux en mieux

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L’hallux valgus ou encore oignon est une déformation des os du pied. Dorénavant l’intervention de la chirurgie permet de corriger cette anomalie de façon efficace et moins douloureuse pour le patient grâce aux techniques mini-invasives et percutanées.

L’hallux valgus se traduit par une bosse au regard du gros orteil qui peut atteindre certaines proportions empêchant de se chausser et provoquant de vives douleurs. Dans ce cas, la poursuite des activités sportives telle que les randonnées, les matchs de foot, la marche ou un simple shopping ne sont possibles que par l’intervention de la chirurgie.

Pendant longtemps, l’intervention chirurgicale a fait peur en raison des grandes douleurs qu’elle provoquait et dans un contexte où la convalescence durait un peu longtemps, le plus souvent accompagné d’une rechute. Toutefois, d’après le Dr. Eddy Becquet, chirurgien du pied, l’intervention chirurgicale concernant l’hallux valgus s’est nettement améliorée depuis 7 à 8 ans et s’est même encore allégée depuis 6 ans.

REMETTRE LE PIED DANS LE BON AXE

L’intervention chirurgicale consiste à redresser le gros orteil dans sa position idéale et répartir ainsi plus harmonieusement sur ses appuis. L’objectif du chirurgien est alors de réaliser l’ostéotomie c’est-à-dire sectionner l’os du gros orteil ainsi que l’os situé à son socle qu’il tentera de redresser pour corriger la déformation. Il terminera son opération en tentant d’allonger les parties molles du pied notamment : les tendons, les ligaments et les enveloppes articulaires, très souvent contractés en raison de la maladie. Bien qu’elle soit mieux pratiquée, les progrès de l’intervention chirurgicale ne portent pas sur les principes précédemment cités, mais plutôt sur les différentes méthodes qui permettent leurs réalisations : très souvent effectuées de façon classique « à ciel ouvert », référence au fait que le chirurgien pratique deux grandes incisions, les méthodes de chirurgie du pied ont évolué avec l’apparition de la méthode récente de la chirurgie percutanée.

LE DÉVELOPPEMENT DE LA CHIRURGIE MINI-INVASIVE

Développée en Espagne, la chirurgie mini-invasive tend à évoluer en France de façon lente en raison du temps d’apprentissage un peu long et des outils qui s’avèrent parfois un peu chers.Contrairement à la chirurgie classique, elle se pratique à travers la peau, sous contrôle radiographique et anesthésie locorégionale. Elle consiste à réaliser deux ou trois incisions d’environ 2 mm permettant l’insertion de mini-bistouris. Une ouverture un peu plus grande d’environ 2 cm sera ensuite ouverte pour permettre de redresser l’os à la base du gros orteil : c’est la chirurgie mixte mini-invasive.

MOINS DOULOUREUSE ET UNE RÉCUPÉRATION PLUS FACILE

Bien évidemment, la chirurgie mini-invasive se veut d’apporter une nouveauté contrairement aux méthodes classiques utilisées. D’abord, l’opération chirurgicale se déroule en ambulatoire c’est-à-dire qu’on ressort le même jour. Les gonflements et les douleurs suivant l’opération sont nettement diminués. Il en va de même pour les cicatrices qui sont beaucoup plus discrètes. Les os réalignés peuvent-être maintenus par un pansement solide. Toutefois, le Dr. Becquet et beaucoup de chirurgiens orthopédistes suggèrent la pose de deux petites vis pour fixer les os sectionnés. Cette méthode permettrait de marcher sans avoir recours à des chaussures spéciales et de ce fait, permettrait également une cicatrisation rapide. Elle favorise la libre circulation du sang, empêche la déminéralisation osseuse, la phlébite et toute complication douloureuse. De plus, ces vis en titane n’interdisent pas l’IRM et sont accessibles même dans un aéroport.

BIEN SUIVRE LES CONSIGNES

L’intervention chirurgicale est devenue beaucoup plus simple et moins douloureuse. ​Les patients ont malgré tout un suivi antalgique qui excède rarement 3 jours. Après une semaine à porter un pansement de grande taille, le chirurgien refait un petit pansement. Le patient peut alors commencer à sortir pour mener ses activités sans aucune gêne. Le Dr. Becquet insiste sur le fait que le patient ne doit pas rester debout sans bouger ou encore doit relever le membre sur des cales ou sur un tabouret pour limiter les douleurs et les œdèmes. Il faut également glacer le pied 3 fois par jour pendant une semaine.

LAUTO-RÉÉDUCATION

Une bonne guérison passe aussi bien par les efforts du docteur, mais aussi ceux du patient. À cet effet, il faudra aux patients mener certains gestes qui leur permettront de vite recouvrer leur santé. Il faut donc bouger souvent les orteils pour diminuer les raideurs, s’équiper de chaussures à fine semelle en caoutchouc de type basket qui permettront de dérouler le pied chaque fois qu’ils marchent. Ces petits efforts et consignes leur permettront de remettre des souliers normaux au bout de 6 semaines. On conseille toutefois le port de chaussure un peu plus grande, le temps que les gonflements aient totalement disparu.

 

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